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Venez à Lui

 

 

 

Table des matières :

1     Venez Lui !

2     Peu importe ce que l’on croit pourvu que l’on soit sincère... ? ?

3     Si je fais mon possible, Dieu fera-t-Il le reste ?

4     Je suis un trop grand pécheur

5     Peut-on être sûr du salut ?

6     La foi en Jésus Christ

7     La base du salut

8     Suffit-il de faire son devoir ?

9     Il vous faut un Sauveur vivant

10       Dieu est miséricordieux

11       Ne faut-il pas prier pour être sauvé ?

12       Peut-on être sauvé immédiatement ?

13       Comment être sauvé ?

14       Je veux tourner la page

15       Je n’ai fait de mal à personne

16       II y a tant d’opinions différentes !

17       JÉSUS vous aime — JÉSUS est mort pour vous

18       Soyez réconciliés avec Dieu

19       Où allez-vous ?

20       Je ne crois pas de la bonne manière

21       Je ne me sens pas sauvé

21.1     Je ne me sens pas sauvé

21.2     Dieu dit que je suis sauvé, et cela doit être vrai

22       Il est si difficile d’être chrétien !

23       Je ne puis pas aimer Dieu

24       C’est un chemin trop facile

25       Seriez-vous perdu ?

26       Pour vous ce message de la Bible !

26.1     Devez-vous être sauvé ?

26.2     Comment pouvez-vous être sauvé ?

26.3     Vous pouvez être sauvé aujourd’hui

26.4     Vous pouvez donc être sûr de votre salut dès maintenant

27       LE DON DE DIEU

 

 

 

 

1                        Venez Lui !

 

« Quelle vie ! » entend-on dire souvent ; et si l’on réfléchit à tant d’épreuves, de souffrances, d’injustices, d’immoralité, de difficultés de toutes sortes, et que l’on pense que tout cela aboutit à la mort, on ne peut que donner raison à ceux qui parlent ainsi, n’ayant qu’incertitude pour le présent, et point d’espérance pour l’au-delà.

Lecteur, êtes-vous de ceux qui trouvent que la vie est un poids très lourd sans quelqu’un pour les aider ?

Il y a pourtant Quelqu’un qui veut être pour vous l’Ami ; Quelqu’un qui peut comprendre tous les mouvements de votre cœur parce qu’Il a été ici-bas un Homme au milieu des hommes, « l’Homme de douleurs », et sachant ce que c’est que la langueur. — « Nous n’avons eu pour Lui aucune estime... Nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé ; mais il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur Lui et par ses meurtrissures nous sommes guéris » (Ésaïe 53:4-5).

Lui qui a pleuré ici-bas, veut vous consoler.

Lui qui fut haï de tous, veut vous envelopper de son amour.

Lui qui fut abandonné de tous, ne vous abandonnera jamais.

Lui, le Juste, qui fut condamné, ne vous condamnera pas, vous pécheur. Lui qui a été rejeté, ne vous repoussera pas.

Lui qui a été mis à mort sur la croix, veut vous donner la vie éternelle.

Lui qui a souffert pour vous, veut vous remplir de sa paix.

Que faut-il pour posséder un tel Ami, un tel Sauveur ? Venir à Lui avec vos péchés, votre misère, votre inquiétude, tout le fardeau qui pèse sur vos épaules, fardeau inconnu des hommes mais bien connu de Lui : venir à Lui, et accepter le pardon qu’Il vous offre, le salut qu’Il vous a acquis au prix de son sang.

Alors, comme celui dont nous parle la Bible, vous continuerez votre chemin « tout joyeux », dans la compagnie de Jésus, votre Sauveur, votre Ami.

« Moi, je suis le bon Berger ». Je mets ma vie pour les brebis. « Je leur donne la vie éternelle ; et personne ne les ravira de ma main » (Jean 10:11, 28).

« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19:10).

Ayant trouvé (sa brebis), « il la met sur ses propres épaules, bien joyeux » (Luc 15:5).

« Venez à Moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et Moi, je vous donnerai du repos » (Matt. 11:28).

 

 

2                        Peu importe ce que l’on croit pourvu que l’on soit sincère... ? ?

 

Ce raisonnement est-il juste ? Un homme se sentant indisposé prend par erreur une bouteille de poison, en boit une partie, et meurt après une atroce agonie. La sincérité de sa confiance a-t-elle sauvé sa vie ?

Un chef de train de voyageurs croit que la ligne est libre. « Prêt », s’écrie-t-il, et, le sifflet ayant retenti, le train se met en marche. Mais l’employé était dans l’erreur, et une terrible collision précipite soudain des centaines d’âmes dans l’éternité.

De la foi d’un homme dépend son salut ou sa condamnation. S’il croit au mensonge de Satan, il périra pour toujours ; mais s’il croit à la vérité de Dieu, il sera sauvé pour l’éternité. La Parole de Dieu est très claire à cet égard : « Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin » (Prov. 14:12). Ici la sincérité conduit à la destruction éternelle.

« Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Tim. 1:15).

« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16:31).

« Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige » (És. 1:18).

Mais : « Qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36).

Nous avons bien confiance dans un remède, dans le train que nous prenons, dans nos amis qui nous donnent un bon conseil et souvent, hélas, nous écoutons la voix de Satan quand il insuffle en nous le doute... et nous ne croirions pas Dieu qui nous parle pour notre bonheur éternel, qui ne veut que notre bien présent et à venir.

« Ayez foi en Dieu » (Marc 11:22).

 

 

3                        Si je fais mon possible, Dieu fera-t-Il le reste ?

 

Un chrétien fidèle disait quelquefois : « Il m’a fallu quarante-deux ans pour apprendre trois choses : 1° Que je ne pouvais rien faire pour me sauver ; 2° Que Dieu ne l’exigeait pas, et 3° Que Christ avait tout accompli ».

« Votre possible », c’est d’admettre que vous êtes un pécheur méritant l’enfer et incapable de faire quoi que ce soit pour vous sauver ; c’est encore de cesser vos efforts pour vous sauver par vos propres forces ou vos sentiments ; c’est de croire que Jésus a fait tout ce qui était exigé, achevant l’œuvre de la rédemption et payant de son précieux sang le prix de votre rançon. Dès que vous aurez cessé de travailler à gagner votre salut et que vous aurez cru au Seigneur Jésus, vous serez un enfant de Dieu, un héritier de la gloire et un co-héritier de Jésus Christ. « À celui qui ne fait pas des œuvres, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est comptée à justice » (Rom. 4:5).

 

4                        Je suis un trop grand pécheur

 

Plusieurs de ceux qui tiennent ce langage s’estiment réellement trop mauvais pour être pardonnés ; mais, dans bien des cas, ce n’est qu’une excuse pour persister dans le péché.

Sans aucun doute, vous êtes un grand pécheur, et pire encore que vous ne l’imaginez. « Vous ne pouvez vous faire aucune idée de ma méchanceté ». Peut-être que non, et je ne le désire pas, mais une chose est certaine, c’est que Dieu connaît tout ce qui vous concerne. Dès votre plus tendre enfance, déjà sur le sein de votre mère, Il veillait sur vous et vous aimait mieux que personne, et aujourd’hui, malgré votre péché et votre folie, ses bras sont ouverts, prêts à vous recevoir. L’enfant prodigue en haillons fut accueilli par son père ; il fut reçu dans toute sa misère et sa honte, et Dieu est disposé à vous recevoir tel que vous êtes. Quoique grand pécheur, vous pouvez recevoir maintenant un pardon complet et gratuit. « Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:37). « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19:10).

« Personne n’a un plus grand amour que celui-ci, qu’il laisse sa vie pour ses amis » (Jean 15:13).

« Christ est mort pour nous » (Rom. 5:8).

« Certainement, lui, a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé ; mais IL a été blessé pour NOS transgressions, il a été meurtri pour NOS iniquités » (És. 53:4, 5).

 

 

 

5                        Peut-on être sûr du salut ?

 

La réponse de l’apôtre Paul à la plus importante des questions fut : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé ». Il ne dit pas « et tu auras bon espoir d’être sauvé », mais : « Tu seras sauvé » (Actes 16:31).

Bien des personnes taxent l’assurance du salut de grande présomption. Elles affirment que « l’on ne peut être certain », et que tout ce que l’on peut faire, c’est d’avoir une « humble espérance ». Quelle différence entre leur langage et celui du Seigneur Jésus ou de ses apôtres ! Paul dit : « Nous avons donc toujours confiance » (2 Cor. 5:6). L’apôtre Jean dit : « Je vous écris, enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom » (1 Jean 2:12). « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie » (1 Jean 3:14). Tout pécheur qui croit au Seigneur Jésus doit croire qu’il est sauvé. En effet, ce serait faire preuve de grande présomption que de douter de la Parole du Dieu vivant. « Celui qui ne croit pas Dieu, l’a fait menteur » (1 Jean 5:10, 11). Mais celui qui croit en Jésus est l’heureux possesseur de cette promesse divine :

« Tu seras sauvé ! »

« Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13).

« Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Tim. 1:15).

 

 

6                        La foi en Jésus Christ

« Je respecte votre croyance, mais chacun a la sienne, et toutes se valent, répond quelqu’un à qui l’Évangile est présenté.

— Monsieur, répond une autre personne, vous me parlez comme si j’étais irréligieux ; mais j’ai ma croyance, ma famille a toujours été dans cette croyance-là !

— Mes croyances sont sincères, sachez-le, mais elles ne peuvent admettre ce que je ne comprends pas », dira un troisième.

Croyance, mot commode, mot élastique, mot qui ne compromet point, mot vague, et par là mot équivoque, mot traître, mot dangereux. Il n’y a qu’un mot pour désigner le fait de recevoir ce que Dieu dit, parce que c’est Dieu qui l’a dit, et c’est le mot de FOI. La Bible, qui se présente comme la révélation de Dieu, n’en emploie point d’autre. Il suppose quelque chose de précis. Il implique que la créature humaine s’est trouvée devant son Créateur tout-puissant, juste et saint, alors qu’elle-même est infime, pécheresse et souillée.

La foi reconnaît les droits de Dieu, elle écoute sa Parole. Elle apprend de Lui, non des hommes ou d’une tradition humaine, qu’Il est le Dieu de jugement, mais aussi le Dieu de grâce — le Dieu de lumière, mais aussi le Dieu d’amour.

Elle est une connaissance personnelle d’un Dieu qui s’est révélé, qui parle, qui écoute et répond à la foi. L’Évangile, qu’Il fait prêcher aujourd’hui, présente Jésus Christ comme la manifestation de ce Dieu invisible, qui s’est Lui-même donné à connaître dans le don de son Fils unique et bien-aimé, notre Sauveur.

Il ne s’agit pas de savoir ce que d’autres peuvent penser ou croire. Mais vous qui lisez ces lignes, avez-vous la foi en Jésus Christ, pour vous mort et ressuscité ?

 

 

7                        La base du salut

 

Dieu est saint et juste, et tout en étant miséricordieux et plein de grâce « il ne tient nullement le coupable pour innocent » (Exode 34:7). Il a dit dans sa parole : « L’âme qui pèche, celle-là mourra » (Ézéch. 18:4). « Les gages du péché, c’est la mort » (Rom. 6:23). Comment donc est-il possible d’être sauvé puisque tous ont péché et méritent la mort éternelle ?

 

La Parole de Dieu déclare que « sans effusion de sang il n’y a pas de rémission » (Héb. 9:22). Tous doivent-ils donc périr éternellement, puisqu’il faut que le péché soit expié ? N’y a-t-il aucun moyen d’échapper ?

 

Une parole vient du trône de Dieu : « Délivre-le pour qu’il ne descende pas dans la fosse » (Job 33:24). Mais la justice demande satisfaction, et voici la réponse : « L’homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Tim. 2:6). La rançon est donc payée, c’est le précieux sang de Christ versé pour vous, La justice est satisfaite, non à cause de ce que vous avez fait, mais à cause de l’œuvre de Christ. « Nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Cor. 5:20).

 

 

8                        Suffit-il de faire son devoir ?

 

L’avez-vous fait ? — Oh ! dites-vous, je ne prétends pas être parfait. Assurément non, car Dieu déclare qu’aucun homme n’a jamais fait son devoir. « Nous étions tous errants comme des brebis » (És. 53:6). « Ils se sont tous détournés, ils se sont tous ensemble corrompus ; il n’y a personne qui fasse le bien, non pas même un seul » (Ps. 14:3). Et vous le savez : vous êtes coupable non pas d’un péché, qui à lui seul suffirait déjà pour vous condamner, mais de multiples transgressions.

Dès lors, il est inutile de supposer que l’on puisse être sauvé quand on a fait son devoir. La seule chose à faire, c’est de reconnaître votre état de ruine et de perdition ; car, alors même que dès cet instant et jusqu’à la fin de vos jours vous ne commettriez plus un seul péché, vous seriez perdu. L’œuvre de Christ est l’unique moyen de salut. « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous » (1 Jean 1:8).

« Sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite... par le sang précieux de Christ » (1 Pierre 1:18). Laissez donc vos vains efforts et acceptez simplement le don de Dieu, la vie éternelle.

« J’ai effacé comme un nuage épais tes transgressions... reviens à Moi, car je t’ai racheté » (És. 44:22).

« Nous croyons être sauvés par la grâce du Seigneur Jésus » (Act. 15:11). Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éph. 2:8).

Là où le péché abondait, la grâce a surabondé (Rom. 5:20).

 

 

9                        Il vous faut un Sauveur vivant

 

Si vous n’êtes pas encore sauvé, vous êtes à l’heure actuelle un pécheur condamné, que Satan entraîne avec rapidité vers les ténèbres et le désespoir éternels, et la colère du Tout-Puissant demeure sur vous. « Celui qui ne croit pas est déjà jugé » (Jean 3:18). Que vous soyez riche ou pauvre, instruit ou ignorant, religieux ou indifférent, peu importe : si vous n’êtes pas né de nouveau dans le Christ Jésus, vous ne pouvez voir le royaume de Dieu. Il faut que vous naissiez de nouveau (Jean 3:7).

Cependant, si ayant vu votre péché et votre péril, vous posez la question : « Y a-t-il un salut pour moi ? » je puis vous assurer, sur l’autorité de Celui qui ne peut mentir, que vous pouvez être sauvé pendant que vous lisez ces lignes, puisqu’Il a dit : « Venez, car déjà tout est prêt » (Luc 14:17).

« Voici, c’est maintenant le temps agréable ; voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6:2).

« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19:10).

« Il nous sauva, non sur le principe d’œuvres accomplies... mais selon sa propre miséricorde » (Tite 3:5).

 

 

10                  Dieu est miséricordieux

 

Un des mensonges de Satan les plus en vogue est que « Dieu est trop bon pour punir le pécheur », et si ce piège ne réussit pas, le Malin suggère que le châtiment du pécheur en enfer n’est pas éternel.

Mais s’il est vrai que Dieu est amour, il est vrai qu’il est saint et juste, et ses perfections ne lui permettent en aucune façon d’exercer sa miséricorde aux dépens de sa justice. Il est miséricordieux et lent à la colère, mais « Il ne tient pas le coupable pour innocent ».

C’est au prix de l’expiation accomplie par Jésus Christ que le don de Dieu nous est offert, et tous ceux qui refusent ce don de la vie sauront pour l’éternité ce qu’est l’ardeur du « feu dévorant ».

« Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage au dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, l’a fait menteur, car il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils. Et c’est ici le témoignage : que Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils : Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie » (1 Jean 5:10-12).

« Qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36).

 

 

11                  Ne faut-il pas prier pour être sauvé ?

La Bible ne dit nulle part que le salut puisse s’obtenir par la prière ; mais elle parle de pécheurs sauvés d’une seule manière, par la simple foi dans l’œuvre accomplie par le Seigneur Jésus Christ. Quelle fut la réponse du Seigneur à Nicodème ? « Prie et tu seras sauvé » ? Nullement. « Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). À la question angoissante du geôlier

« Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Paul répondit-il : « Prie sincèrement et tu obtiendras le pardon » ?

Non, mais : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16:31). Il n’est pas nécessaire que vous demandiez à Dieu le salut, puisqu’Il vous supplie en ce moment même de l’accepter. « Dieu... nous a réconciliés avec lui-même par Christ... Nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Cor. 5:18-20). Si vous vous attendez à être sauvé par la prière, vous serez déçu. Comment oseriez-vous demander à Dieu le salut, aussi longtemps que vous êtes coupable du péché si haïssable de faire Dieu menteur ? « Celui qui ne croit pas Dieu, l’a fait menteur, car il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils » (1 Jean 5:10, 11).

Au lieu de continuer à prier pour le salut, tendez la main vide de la foi, pendant que vous lisez ces lignes, et prenez-le de la main percée du Seigneur Jésus. Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle. « Les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Rom. 6:23). « Que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie » (Apoc. 22:17). Prenez-la maintenant.

 

 

12                  Peut-on être sauvé immédiatement ?

 

Dans la même nuit et à la même heure où le geôlier posa la question : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé » ? la réponse vient : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta maison ». Et il crut, fut baptisé et se réjouit, croyant en Dieu avec toute sa maison (Actes 16:30, 31).

Il serait donc inutile de dire que « personne ne peut être sauvé sur-le-champ », car la Bible déclare expressément que ceux dont le Nouveau Testament fait mention furent sauvés aussitôt après avoir cru. On a supposé que la conversion était un procédé de longue haleine, exigeant beaucoup de temps et de prières. Combien de temps vous faut-il pour croire ce que vous dit votre père ? Un instant. « Tournez-vous vers moi, et soyez sauvés » (És. 45:22). Combien de temps fallait-il à l’Israélite mordu pour être guéri ? À un moment donné, il était mourant ; et le voici, soudain, complètement guéri parce qu’il a simplement regardé le serpent d’airain. « Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, vivra » (Nombres 21:8). « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14, 15).

Au moment même où vous « croyez » en Jésus, où vous le « regardez », comme celui qui souffrit et mourut pour vous, vous êtes sauvé.

Ah ! pourquoi le faire attendre ?

Depuis trop longtemps déjà

Tu refuses de l’entendre !

Viens à Jésus, tout est là.

 

 

13                  Comment être sauvé ?

 

Il est surprenant autant qu’affligeant qu’il y ait dans ce monde des gens inconvertis, puisque Dieu dans sa Parole a montré si clairement comment on peut être sauvé.

 

Si vous éprouvez le désir d’être sauvé, écoutez ce que Dieu vous affirme dans les pages de Son Livre, à cet égard : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

 

« Quiconque croit est justifié par lui » (Actes 13:39). « Quiconque croit en Lui reçoit la rémission des péchés » (Actes 10:43). « Celui qui croit en Lui n’est pas jugé » (Jean 3:18).

 

On ne peut obtenir le salut que par la foi au Seigneur Jésus Christ :

 

Tel que je suis, sans rien d moi,

Sinon ton sang versé pour moi

Et ta voix qui m’appelle à toi,

Agneau de Dieu, je viens, je viens !

 

« À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang ;... à lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apoc. 1:5, 6).

 

 

14                  Je veux tourner la page

Dire que vous voulez tourner la page, c’est très bien, mais que ferez-vous des pages de votre passé coupable ? Ce n’est pas en tournant le feuillet et en prenant la résolution de faire mieux à l’avenir, que l’écolier fait disparaître une tache qu’il a faite à son cahier ; car l’œil exercé du maître la découvrira sûrement et l’élève sera puni.

 

Autrefois peut-être étiez-vous adonné à la boisson, aux jurements, au mensonge et à d’autres mauvaises habitudes, mais vous avez « tourné la page », et maintenant vous êtes ce que le monde appelle une personne relevée. Mais n’oubliez pas que votre bonne conduite actuelle ne peut pas effacer le péché passé. Il vous faut devenir une « nouvelle créature » dans le Christ Jésus ; c’est la Parole de Dieu qui le déclare.

 

Un commerçant qui se trouverait dans une situation difficile ne gagnerait rien en essayant d’omettre le « report » dans son livre de caisse, car les chiffres nouveaux sur la page blanche ne payeront pas les vieilles dettes. Chaque page de notre vie débute elle aussi par un « report » ; il est donc inutile de commencer une page nouvelle pour être sauvé si le passé n’est pas réglé. Il faut que vous naissiez de nouveau.

 

« Jésus dit : En vérité, en vérité, je te dis : Si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ?... Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te dis, si quelqu’un n’est né d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3:3-5).

« Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3:36).

« Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ, (vous êtes sauvés par la grâce) » (Éph. 2:4, 5).

« L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Rom. 8:16).

 

 

15                  Je n’ai fait de mal à personne

 

Cette excuse a souvent été donnée, et c’est peut-être la vôtre, ami lecteur ! Croyez-vous réellement n’avoir jamais fait de mal ? Navez-vous jamais nourri une pensée impure ou malveillante ? N’avez-vous jamais dit un mensonge, ou prononcé une parole de colère ? Avez-vous toujours aimé Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme et de toute votre pensée ? Avez-vous aimé votre prochain comme vous-même ?

Oh ! dites-vous, je ne prétends pas plus que les autres à la perfection !

Ne vous occupez pas des autres pour le moment. Vous admettez que vous avez péché. Or, si un homme avait transgressé un seul commandement, il était coupable à l’égard de la loi tout entière et frappé par la malédiction : « Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire » (Gal. 3:10).

Cela n’est pas justice. En effet, supposons qu’un homme soit traduit devant les tribunaux pour avoir volé. Est-ce qu’il se défendrait en disant

« Je n’ai jamais tué personne, ni commis adultère ! » Un assassin gagnerait-il sa cause en assurant qu’il n’a jamais volé ? Certes non, et un juge impartial les condamnera l’un et l’autre. Ainsi la loi de Dieu est juste en condamnant celui qui n’aurait transgressé ne fût-ce qu’une partie de ses ordonnances :

« L’âme qui péchera, celle-là mourra » (Ézéch. 18:4). « Les gages du péché, c’est la mort » (Rom. 6:23).

Vous êtes donc de votre propre aveu un pécheur perdu : prenez franchement cette position devant Dieu, et ne cherchez pas à vous excuser, ni à couvrir vos péchés.

« Christ lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2:24).

« Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin qu’il nous amenât à Dieu » (1 Pierre 3:18).

« Par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés » (Héb. 10:14).

 

 

16                  II y a tant d’opinions différentes !

 

« Je ne sais vraiment pas que faire pour être sauvé, en face de tant d’opinions diverses ». Si c’est là ce qui vous arrête, laissez-moi vous convaincre de l’importance qu’il y a à être conduit par la parole de Dieu. Il n’y a qu’un chemin pour le salut, et il est clairement désigné dans la Bible.

 

Une dame atteinte de tuberculose pulmonaire incurable était profondément troublée dans son âme. Elle avait demandé l’opinion de plusieurs personnes au sujet du salut. L’une disait « priez », l’autre « travaillez », et ainsi de suite. Elle reçut un jour la visite d’un chrétien et lui demanda son avis sur cette question. « Je n’en ai point », répondit-il. Cette réponse la surprit beaucoup. « Vous vous étonnez, lui dit le visiteur ; mais supposez que j’eusse une opinion, quel bien cela pourrait-il vous faire, puisque ce ne serait que celle d’un simple mortel ? Cependant, je puis faire mieux en vous donnant la pensée même de Dieu ».

Peu après, cette dame trouva la paix de son âme en apprenant que la réponse à cette question : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » était simplement : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16:30, 31).

Jésus dit : « En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

« Ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:31).

 

 

17                  JÉSUS vous aime — JÉSUS est mort pour vous

 

« Il n’y a point de juste, non pas même un seul » (Romains 3:10).

Comme des brebis errantes nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin (Ésaïe 53:6), mais Jésus Christ s’est donné lui-même pour nous afin qu’il nous rachetât de toute iniquité (Tite 2:14).

« Il a été blessé pour nos transgressions, Il a été meurtri pour nos iniquités... Par ses meurtrissures nous sommes guéris » (Ésaïe 53:5).

Quiconque croit en Lui a la vie éternelle et ne vient pas en jugement mais il est passé de la mort à la vie (Jean 5:14).

« Le sang de Jésus Christ... nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Croyez au Seigneur Jésus et vous serez sauvé (Actes 16:31).

Lisez l’Évangile — Lisez la Bible, la Parole de Dieu.

 

 

18                  Soyez réconciliés avec Dieu

Dieu a les yeux trop purs pour voir le mal (Hab. 1:13). « Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché » (Eccl. 12:14). Le salaire du péché c’est la mort (Rom. 6:23). Après la mort, le jugement (Hébreux 9:27).

« Dieu est amour. En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par Lui » (1 Jean 4:8-9). « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

« Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Tim. 1:15). Jésus a dit : « Je suis le Chemin, et la Vérité, et la Vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Soyez sauvés par la repentance et la foi en notre Seigneur Jésus Christ (selon Actes 20:21).

 

 

19                  Où allez-vous ?

Où allez-vous, lecteur ?

— Je vais à mes affaires, à mon travail, à mes plaisirs.

— Oui, vous savez très bien où vous dirigez vos pas sur la terre. Mais ce n’est pas ce que j’entends : Vers quelle fin tendez-vous ? Où va votre vie ?

— Je l’ignore, direz-vous, d’ailleurs je m’en soucie peu ; j’ai bien assez de poursuivre mon chemin dans ce monde.

— Vous l’ignorez ? Vous ne vous en souciez pas ! Ne savez-vous pas que vous marchez vers une scène toute différente de celle-ci, et où vous pouvez être transporté d’un moment à l’autre ?

— Oui, nous allons tous vers la mort, c’est inévitable.

— Très bien, mais de l’autre côté de la mort, qu’y a-t-il ?

— Je n’en sais rien, j’espère que tout ira bien.

— Vous n’en savez rien, vous n’avez qu’une vague espérance et vous pouvez vivre dans cette incertitude à l’égard d’une chose inévitable ? Vous pouvez, le soir, vous endormir sans que cette pensée : où me réveillerai-je ? vous fasse tressaillir ?

Où allez-vous ? Je vous le dirai : vous allez vers Dieu, vous allez Le rencontrer. Après la mort, le jugement. Comment rencontrerez-vous ce Dieu saint ? Il n’a que deux places à vous donner : le ciel près de Lui, ou l’enfer loin de Lui. Où allez-vous ? vers le ciel ou vers l’enfer ?

— Comment le savoir ? direz-vous.

— Je vous le dirai : il y a un seul chemin pour aller vers Dieu, le rencontrer comme un Père et entrer au ciel. Ce chemin c’est Jésus Christ ; Il l’a dit : « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie : nul ne vient au Père que par Moi » (Jean 14:6).

Cher lecteur, où allez-vous ?

« Enquérez-vous... quelle est la bonne voie ; et marchez-y, et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Jér. 6:16).

« Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6:68).

« Et cette vie est dans son Fils : celui qui a le Fils a la vie » (1 Jean 5:12).

 

 

20                  Je ne crois pas de la bonne manière

 

Si vous n’êtes pas sauvé, vous ne croyez en Lui ni d’une manière ni d’une autre. La Bible ne reconnaît pas deux manières de croire, une « bonne » et une « mauvaise ». Les hommes peuvent parler d’une « foi vivante », d’une « foi qui sauve », d’une « foi intellectuelle », mais la Bible parle de croire ce que Dieu dit. La foi en l’homme et la foi en Dieu exigent le même exercice de l’esprit. La seule différence se trouve dans la personne qui est l’objet de la foi. Ceux qui périssent croient le mensonge du diable, et ceux qui sont sauvés croient la vérité de Dieu : « Les démons croient et tremblent » parce qu’ils vont au désespoir éternel, et les saints croient en se réjouissent d’une joie ineffable et glorieuse, parce qu’ils passeront l’éternité dans une heureuse communion avec le Seigneur Jésus.

 

Paul ne dit pas au geôlier de Philippes : « Crois au Seigneur Jésus Christ de la bonne manière, et tu seras sauvé », car le pauvre païen ignorant ne l’eût pas compris ; mais il lui dit simplement : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16:31). Ne vous attardez donc pas à penser à votre foi, mais pensez au Christ, l’objet de la foi.

 

 

21                  Je ne me sens pas sauvé

21.1                      Je ne me sens pas sauvé

Le diable demanda un jour à Martin Luther s’il sentait que ses péchés étaient pardonnés. « Non », répondit le grand réformateur, « je ne le sens pas, mais je le sais, parce que Dieu l’a dit dans sa Parole ». Paul ne dit pas :

« Crois au Seigneur Jésus Christ et tu te sentiras sauvé », mais « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16:31). Personne ne peut sentir que ses péchés sont pardonnés. Demandez à cet homme dont la dette fut acquittée par un ami s’il sent que sa dette est payée ? « Non », répondra-t-il, « je ne sens pas qu’elle est payée, mais je le sais à cause de cette quittance et je me sens heureux parce que je sais que c’est une affaire finie : tout est en règle ; c’est écrit ! » Ainsi doit-il en être de vous. Croyez d’abord à l’amour de Dieu pour vous, en cet amour qui a éclaté sur la croix du Calvaire, et alors vous vous sentirez heureux, car vous saurez que vous êtes sauvé.

 

Un chrétien âgé, mais joyeux, avait l’habitude de dire en entendant parler de sentiments : « Ne vous inquiétez pas de vos sentiments. Quant à moi, je m’attache tout simplement à cette vieille vérité que Christ mourut pour moi ; Il est ma sûreté jusqu’au bout, et je m’y attacherai comme le lierre s’attache au rocher ».

 

21.2                      Dieu dit que je suis sauvé, et cela doit être vrai

Ce furent les paroles d’un jeune converti, le soir où il trouva la paix. Pouvez-vous adopter ce même langage ?

« J’aimerais bien ». Alors rien ne vous empêche de le faire maintenant. Jésus est mort pour vous au Calvaire ; Il a « souffert pour vos péchés, Lui le juste pour les injustes », et Dieu déclare que tous ceux qui croient en Lui ont la vie éternelle (Jean 5:24 ; 6:47). Si donc vous croyez réellement en Celui qui fut jugé et maudit pour vous, vous êtes sauvé.

« Je ne me sens pas sauvé ». Et moi, non plus, mais grâce à Dieu je sais que je le suis, simplement parce qu’Il le dit dans sa parole, et je suis assuré qu’Il dit toujours la vérité. Le salut n’est pas le salaire de nos sentiments, mais il s’obtient par la foi en ce que Jésus fit pour nous (Rom. 1:16). Jésus sentit le poids du péché quand Il s’écria : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matt. 27:46) ; mais « maintenant... il a été manifesté une fois pour l’abolition du péché par son sacrifice » (Héb. 9:26). Pendant que vous lisez ces lignes, croyez en Celui qui porta sur vous le salaire du péché et vous vous écrierez :

 

« Dieu dit que je suis sauvé et cela doit être vrai ».

 

 

22                  Il est si difficile d’être chrétien !

 

Voulez-vous dire qu’il est difficile de devenir chrétien ?

Alors, vous faites erreur. En effet, peut-être avez-vous fait bien des efforts infructueux, qui vous ont découragé, mais cela prouve seulement que vous n’avez pas pris le bon chemin, car dès qu’un homme s’engage dans la voie que Dieu a tracée au pécheur, cet homme se réjouit aussitôt du pardon immédiat de ses péchés. Cessez donc vos efforts : ils sont vains, puisque Christ a achevé l’œuvre du salut, satisfaisant si parfaitement à la justice divine que, pour vous sauver, Dieu n’exige de votre part que la foi au Seigneur Jésus Christ (Actes 16:31).

« Je voulais dire qu’il est difficile de vivre en chrétien ».

Cela est vrai, mais est-il plus facile de servir Satan que de servir Christ ? Lequel de ces deux maîtres est le meilleur ? Par lui-même, le chrétien est faible, mais Celui qui l’a sauvé a promis de le garder, en disant : « Je ne te laisserai point, je ne t’abandonnerai point ». Il est beaucoup plus facile de servir le Seigneur Jésus que de servir le diable. En servant celui-ci, vous tournez le dos à votre meilleur Ami, vous négligez ou méprisez son grand salut, vous résistez à son Saint Esprit, vous profanez le Fils de Dieu et vous vous précipitez sans frein vers la ruine éternelle. Pourquoi donc périr quand vous pouvez être sauvé dès maintenant ?

« Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en Lui » (2 Cor. 5:21).

 

 

23                  Je ne puis pas aimer Dieu

 

Une dame, troublée dans son âme, demandait à Dieu avec angoisse de pouvoir l’aimer afin d’obtenir le pardon de ses péchés, mais son cœur ne faisait que s’endurcir davantage.

 

Assistant un soir à une réunion, elle entendit le prédicateur faire la remarque suivante : « Certaines personnes s’imaginent parfois que Dieu exige d’elles l’amour pour Lui avant de pouvoir les sauver, et en examinant leur cœur elles font la triste découverte qu’il ne s’y trouve pas le moindre amour pour Dieu. Si nous ne pouvions être sauvés que parce que nous l’aimons, nous serions irrémédiablement perdus, mais la glorieuse vérité est qu’Il nous aime. « En ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que Lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10).

 

Dès l’instant où cette dame comprit que Dieu l’avait aimée au point de donner son propre Fils pour faire l’expiation de ses péchés, la paix et la joie inondèrent son âme, et elle ne put s’empêcher d’aimer Dieu pour tout ce qu’Il avait fait. « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). Celui qui aime est né de Dieu.

 

« Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19).

Oui, ton amour est un amour sublime !

Il est plus haut que la plus haute cime

Et que l’azur insondable des cieux.

Comment pourrais-je, ô Dieu,

vers cet abîme lever les yeux ?

 

 

24                  C’est un chemin trop facile

 

Quelques-uns trouvent une pierre d’achoppement dans la simplicité même de l’Évangile, et on les entend dire : Croire au Seigneur Jésus Christ, c’est bien trop facile.

 

Il est vrai que le chemin du salut est aisé — gloire à Dieu pour cela ! — mais il n’est pas « trop aisé », car il faut croire en quelqu’un qui a accompli toute l’œuvre difficile. Ah ! certes, ce n’était pas facile pour Lui de subir les injures et les moqueries des hommes ; d’être battu de verges et crucifié ; d’être abandonné de Dieu. « Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur Lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris » (És. 53:5).

 

C’est là l’unique moyen par lequel Dieu sauve le pécheur, et si vous n’êtes pas sauvé par ce moyen-là, vous ne le serez jamais. « C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:29).

 

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éph. 2:8-9).

 

« Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé » (Rom. 10:9).

 

 

25                  Seriez-vous perdu ?

 

Le geôlier de Philippes se sentait perdu, autrement il n’aurait pas posé cette poignante question : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » (Actes 16:30, 31).

Vous êtes-vous jamais vu comme un pécheur perdu ? « Sans doute, dites-vous, nous sommes tous pécheurs ». Cela est très vrai, mais il y a des pécheurs sauvés par grâce, en route pour le ciel, tandis que d’autres sont perdus, et marchant vers une éternité de misère.

La grande question à résoudre est celle-ci. « Êtes-vous sauvé ou perdu ? Si Dieu vous appelait à vous présenter devant lui en ce moment, seriez-vous prêt ? » « Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux contempler l’oppression » (Hab. 1:13). « La justice et le jugement sont les bases de son trône » (Ps. 89:14). Si vous n’êtes ni sauvé ni pardonné, écoutez la parole de l’Éternel : « L’âme qui péchera, celle-là mourra » (Ézéch. 18:4). « Les méchants seront repoussés jusque dans le shéol, toutes les nations qui oublient Dieu » (Ps. 9:17). Si vous savez que vous êtes perdu, il y a quelqu’un qui est venu au monde « pour chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19:10). Prenez nettement la position du pécheur perdu, saisissez le Sauveur du pécheur perdu et le salut sera votre portion.

« Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies » (Romains 5:6).

« C’est Lui qui est établi de Dieu juge des vivants et des morts. Tous les prophètes lui rendent témoignage que, par son nom, quiconque croit en lui reçoit la rémission des péchés » (Actes 10:42-43).

Tel que je suis, sans rien à moi,

Sinon Ton sang versé pour moi

Et Ta voix qui m’appelle à Toi,

Agneau de Dieu, je viens, je viens !

 

Tel que je suis, Ton grand amour

A tout pardonné sans retour.

Je veux être à Toi dès ce jour !

Agneau de Dieu, je viens, je viens !

 

 

26                  Pour vous ce message de la Bible !

26.1                      Devez-vous être sauvé ?

Oui, car tous sont pécheurs.

Il n’y a pas de différence, car tous ont péché, et n’atteignent pas à la gloire de Dieu (Rom. 3:23).

Il n’y a point de juste, non pas même un seul (Rom. 3:10).

Les gages du péché, c’est la mort (Rom. 6:23).

Il est réservé aux hommes de mourir une fois — et après cela, le jugement (Héb. 9:27).

 

26.2                      Comment pouvez-vous être sauvé ?

Certainement, Lui (Jésus) a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé ; mais il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur Lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris (Ésaïe 53:4 à 6).

Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures (1 Cor. 15:3).

Par son Nom, quiconque croit en Lui reçoit la rémission des péchés (Actes 10:43).

 

26.3                      Vous pouvez être sauvé aujourd’hui

Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé (Romains 10:9).

Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé (Rom. 10:13).

Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3:16).

Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu (Éph. 2:8).

En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie (Jean 5:24).

 

26.4                      Vous pouvez donc être sûr de votre salut dès maintenant

Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au Nom du Fils de Dieu (1 Jean 5:13).

Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ (Rom. 5:1).

À tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le droit d’être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son Nom (Jean 1:12).

L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu (Rom. 8:16).

...nous sommes maintenant enfants de Dieu (1 Jean 3:2).

 

 

27                  LE DON DE DIEU

 

Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3:16).

 

1. — DIEU qui t’a tiré du néant, de qui tu tiens vie et respiration, Dieu que ton péché offense, dont la justice exige ton châtiment,

2. — A TANT AIMÉ : quel immense amour, dont la source est dans son cœur même, un amour éternel !

3. — LE MONDE : un monde haïssable, rebelle, un monde de péché et de pécheurs se haïssant l’un l’autre, un monde dont tu fais partie ;

4. — QU’IL A DONNÉ SON FILS UNIQUE : Quel don que le don de Dieu ! le don de son Fils unique, de l’objet de toutes ses délices, le don de son Bien-aimé en qui Il trouvait tout son plaisir, un don réalisé à la croix du Calvaire quand Il l’a livré à la mort et au jugement pour nous ;

5. — AFIN QUE QUICONQUE CROIT EN LUI : quiconque se tourne vers le Sauveur crucifié, met en Lui toute sa confiance, croit en l’œuvre accomplie par Celui qui est mort pour ses fautes et ressuscité pour sa justification, quiconque croit,

6. — NE PÉRISSE PAS ; c’est la délivrance de la seconde mort, après un jugement sans appel,

7. — MAIS QU’IL AIT LA VIE ÉTERNELLE passant de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière.

 

Dieu est juste et justifiant celui qui est de la foi de Jésus (Rom. 3:26).

 

La bonté, l’amour de Dieu, a donné le Sauveur, mais ce dernier a subi sur la croix tout ce que nos péchés méritaient. « Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui » (Ésaïe 53:5). « Il a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2:24). « Il a été fait péché pour nous » (2 Cor. 5:21). « Il est mort une fois pour porter les péchés de plusieurs » (Hébr. 9:28) « et Dieu ne se souvient plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébr. 10:17).

Quelle merveilleuse assurance ! Est-ce là ta part, cher lecteur ! ou méprises-tu les richesses de sa bonté, et de sa patience, et de sa longue attente, quand Dieu te pousse à la repentance ?

« Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui ne croit pas (désobéit) au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36).